peluche un jour

peluche un jour

Les témoignages


Le Grand Voyage

 

 Mon nom est P'luche. Je suis un petit ours, pas tout à fait comme les autres. Je ne suis pas marron comme Paou, ou Doudou, mais presque blanc: ivoire clair. Mon petit maître m'adore, oui, il m'adore au point qu'il serait prêt à refuser à Dieu, si Celui-ci lui en donnait l'ordre, d'aller me sacrifier comme Abraham était allé sur la montagne pour sacrifier son fils Isaac. Heureusement, à la dernière minute, un ange avait retenu le bras d'Abraham qui avait pu tuer pour Dieu un bélier...
Mais ça, c'est une autre histoire...

Malheureusement, mon petit maître était coléreux, violent, jaloux, destructeur, pas envers moi, bien sûr, mais sa colère l'entrainait parfois à faire des choses graves: outre qu'il griffait sa sœur jusqu'au sang, déchirait ses livres préférés, et venait de casser en mille morceaux la poupée en porcelaine donnée par sa mère, il prit la clé d'un superbe secrétaire Empire récemment acheté par ses parents, et raya entièrement le bel acajou du meuble. Alors là! Il fallait une punition exemplaire!
Le lendemain, je n'étais plus auprès de lui! On me chercha partout: dans les moindres recoins, dans les endroits les plus terribles: dans les poubelles, sur le toit du hangar à charbon, vers les cochons... Je demeurai introuvable.

Quinze jours plus tard, la famille eut quand même de mes nouvelles: une lettre accompagnait la photo d'un petit garçon esquimau appelé Nanouk. Sa famille m'avait accueilli dans leur igloo au pôle Nord. Je découvrais ce pays que je ne connaissais pas, car Nanouk m'emmenait partout; il me gâtait aussi: j'adorais le poisson, et même la viande de phoque. Mais je pensais beaucoup à mon petit maître que j'espérais pouvoir retrouver... un jour...

 

Au bout d'un mois, Nanouk fit savoir que j'allais rentrer par avion le dimanche suivant. J'étais heureux en songeant que mon petit maître s'était assagi. A l'aéroport, tout le monde était venu m'accueillir. L'avion arrivait en début d'après-midi. Une fois atterri, les bagages et les colis glissaient sur un tapis vers un endroit spécial. C'est le Papa qui est venu me chercher: j'étais installé tant bien que mal dans un carton gris sentant très fort le poisson, il a tout de  suite su que j'étais là.

Quand enfin je retrouvai les mains et les bras de mon petit maître, la première chose qu'il fit fut de me sentir: pouah! le poisson! Mais il était tellement heureux de me retrouver - et moi aussi- qu'il m'a couvert de baisers en promettant d'être gentil dorénavant.

Bien sûr, ce ne fut pas aussi facile que cela, mais, après soixante-six années écoulées, je suis encore là, bien installé dans un carton douillettement garni, habillé de ma longue traine rouge retenue par une cigale d'or.

Je ne suis jamais reparti au Pôle Nord, mais j'ai eu le bonheur de vivre d'autres aventures, de visiter beaucoup d'endroits en France avec mon petit maître, et dans le grenier de la maison, où je me trouve dorénavant, j'évoque souvent tous ces heureux souvenirs.                                                                     P'luche

 

peluche ours polaire 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

KOKOTEMBOIS

 

 

Imaginez les yeux d'un enfant, le soir venu, qui suit le pliage d'une feuille de papier...

Une grand feuille de papier blanc que des mains d'adulte ont prise, agitée devant les petits yeux, posée bien à plat sur la table... Et le ballet commence: en deux, tout droit, en angle une fois, puis deux, difficile à suivre, mais familier, car tous les soirs le rite se renouvelle... encore des plis, des rotations de la composition, un rassemblement des formes jusqu'à....  

Jusqu'au moment où, tout étant prêt, les mains habiles ouvrent le cocon de papier pour que se déplie... une cocotte! Toute plate d'abord, il faut ensuite lui donner du volume, de l'assise, relever la tête, écarter les pattes... jusqu'à ce qu'elle soit là, posée, solide et destinée à un autre rite, bien particulier...

Car nous sommes à la fin de la journée, moment où l'enfant, qui a suivi le pliage avec attention et envie, va gagner son lit et c'est la cocotte qui servira d'objet magique pour l'aider  à s'endormir...

Soir après soir le rite se renouvelle, et encore, et encore... jusqu'à fatiguer quelque peu les mains des adultes qui se lassent de cette répétition.... Que faire ?

La  solution est simple: il faut une cocotte? Eh bien faisons en une qui soit réutilisable, solide, belle, qui nous libère enfin de cette contrainte quotidienne! Faisons, découpons une cocotte dans une belle planche de bois! Elle sera rouge, avec un œil blanc! Une belle cocotte!... Aussi tôt dit, aussitôt fait...

Que croyez vous qu'il arriva? Eh bien, le premier soir ou Kokotembois apparut dans son petit monde, l'enfant n'eut plus besoin de cocotte pour l'endormir! Elle pouvait remplacer les cocottes en papier toujours renouvelées, toujours différentes...       

Et c'est ainsi que cet objet, fruit de l'attention ingénieuse de ces parents a vécu de nombreuses années dans le placard aux jouets, sorti de temps en temps, car il empêchait d'atteindre un autre jouet, mais sans qu'il lui soit jamais porté une réelle attention, jusqu'à ce qu'il disparaisse, sans doute lors d'un grand ménage... sans laisser de trace...

Et il n'a jamais habité les rêves doux réservés aux vraies cocottes en papier, celles qui étaient empreintes des moments donnés par les parents le soir, au moment ou l'on bascule vers le lit et puis dans le sommeil !!

Moustique                                                                                                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

unnamed

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Un ours foreur malgré lui

 

 

De taille moyenne 40 cm environ, cet ours né dans  les années 1960 était d'une jolie couleur caramel, une matière agréable un peu laineuse, par ailleurs gentil mais banal. Il appartenait à un petit garçon, Bernard, qui l'eut pour ses six ans. L'enfant habitait un pavillon avec un jardin en longueur dans l'allée du duquel il aimait faire la course avec son ours. Il lançait l'ours devant lui essayait d'arriver au point de chute de l'ours avant celui-ci. Sans doute le petit garçon courut-il de plus en plus vite, lançant l'ours de plus en plus loin et de plus en plus haut.  Si bien qu'un jour l'ours atterrit chez le voisin, entrepreneur, dans une cuve de pétrole.

Les parents, les sœurs voulaient jeter l'ours, le petit Bernard  le voyait dans leurs regards, il s'opposa par des pleurs, des cris, des arguments, le responsable c'était lui et pas son ours, l'ours n'avait  pas eu conscience du danger, pas réussi à éviter cette chute qui le ridiculisait.

Lavé et encore lavé, séché au soleil, Bernard, en cachette, essaya aussi l'eau de Cologne et la lavande mais rien n'ôta jamais tout à fait l'odeur de pétrole de l'ours.  Avec le temps il finit par ne plus être sujet de discussion et réintégra les lieux.

Bernard changea de chambre et l'ours aussi. Un jour Bernard partit travailler à l'étranger, c'est avec tristesse qu'il s'aperçut à son retour qu'une odeur lui manquait, l'ours avait disparu, pour toujours.

Jacqueline

 

 

 

 

 

 

 

 

Ours-Jacqueline

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

MIKI

 

Ma mère a eu le malheur de perdre son premier enfant.

Il avait un chien en peluche appelé Miki

Bien plus tard ma sœur et moi sommes arrivées, Miki était toujours là.

Nous avions quelque fois le droit de jouer avec lui, mais rarement, et nous sentions qu’ il était sacré pour ma mère.

Et puis nos parents sont partis, nous avons vidé leur appartement …. Miki était toujours là.

Que faire, impossible pour moi de le jeter, il a rejoint le « baluchon de mes grigris ».

Désormais, je suis vieille, que va devenir Miki  quand je partirai ? je ne peux l’imaginer dans une poubelle.

Elisabeth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miki avec cadre-EPM

 


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Mon ptit oreiller

 

Ma bonne-maman de Marseille m'avait cousu un petit coussin en toile à matelas. Vous voyez, marronnasse avec des rayures rouges. 
C'est devenu « mon ptit oreiller ». Impossible de m'endormir sans lui. Et si par malheur je l'égarais, il fallait le chercher absolument absolument, et ma pauvre maman, pressée d'aller se reposer, m'aidait bien sur ! 
Un jour que j'étais clouée au lit avec les oreillons et mon ptit oreiller,ma bonne-maman de Marseille qui était venue nous rendre visite à Paris, a du voir que je l'avais encore ! Il faut vous dire que j'avais 13 ans !!!
 Et comme par hasard, après son départ, plus de ptit oreiller ! J'ai cherché un peu, mais il avait disparu. Elle avait du se dire que j'étais trop grande à présent.  Je suis sûre qu'elle me l'a jeté. Sinon, je l'aurais peut-être encore... La honte !

Hélène

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

coussin-detail

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Des hauts et des bas

 

Moi qui suis très très vieille (!) ou pour d'autres raisons (je ne sais pas) mais je n'ai jamais eu de peluche, ni quoique ce soit comme doudou. Que mon petit et dernier frère qui avait comme doudou (non pas une peluche) « mais le bas (contraire du haut) », du bas (nommé collant par la suite) de ma mère, autant dire le pied du bas que ma mère avait porté (car neuf il n'en voulait pas , il manquait l'odeur!) qu'il roulait au creux de sa main et à nous ses grands frères et sœurs il foutait la honte avec ce vieux bout de bas puant, surtout quand on allait à la messe! bref! je ne sais pas combien de temps ça a duré mais forcément le doudou pouvait être renouvelé et finissait à chaque fois à la poubelle !
Claire


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

famille-nombreuse-illustration

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Mémoires de Sonia -Le bébé schtroumpf

 

Est-ce l'effet de mon grand âge mais je ne me souviens pas vraiment d'un rapport particulier que mon fils ait pu entretenir avec l'une d'elle. Pour moi
si : au cours de ma grossesse, j'ai été assez vite arrêtée et assignée au lit, afin que bébé ne sorte pas trop tôt, nous le voulions cuit à point, pas à moitié cru. Je préparais donc (surtout dans ma tête) la venue de l'enfant.

J'avais acheté un bébé schtroumpf (certaines ont peut-être connu cette peluche qui a fait fureur). C'était une préfiguration de mon bébé et je la regardais longtemps avec amour. Elle était rose et je voulais un garçon. Mais j'étais contre le conformisme.

Donc Camille (il s'appelle comme ça mon fils) a eu des tas de peluches qui ont dû faire partie de son environnement. Mais ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était son ronron. C'est comme ça que s'appelait son doudou. C'était un bout de pyjama à moi. Il avait craqué sans doute pour le pyjama entier qui était devenu sa propriété personnelle. Et comme j'étais une mère moderne et informée, je savais que peu importe la couleur de ses yeux, l'essentiel du doudou c'est l'odeur.

L'odeur de maman étant la meilleure du monde, j'avais donc découpé ledit pyjama en morceaux. Ce qui me permettait d'avoir plusieurs ronrons et de laver l'horrible chiffon quand cela s'imposait et de le remplacer par une horrible chose toute pareille dans les bras du petit. Le bout de chiffon ayant d'abord séjourné quelques heures, serré contre ma peau ! Certains diront que la mère est folle. Peut-être. Mais Camille avait des ronrons de rechange et nous n'avons jamais eu à gérer la perte du ronron.

Sonia

 

 


Bébé Schtroumf-Sonia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Mémoires de Sonia -Le cadeau

 

Moi je n'ai jamais eu de peluche Je ne sais pas si aucun de nous (nous sommes 4) en avons jamais eu. Enfin, si, justement :

Donc pas de peluche à l'horizon de mes premières années.
Cette histoire doit se passer dans les premiers temps de mon arrivée en France (1961) j'avais 5 ans et demi, ou était-ce un peu plus tard, mais je me souviens que mon frère était encore petit.
Nous sommes invités - nous c'est la famille, encore que 3 enfants - chez des amis, des "Français" (c'est-à-dire des vrais. Nous nous étions naturalisés, oui comme les animaux naturalisés, bien qu'à y réfléchir ça n'ait aucun rapport). Comme c'était des gens qui avaient de bonnes manières, nous avons eu des cadeaux : pour mon frère ainé et moi, un Jokari (Avez-vous connu ce jeu de raquette qui permet de jouer à la balle tout seul ? C'était une intuition de la part de nos hôtes de nous envoyer jouer chacun dans son coin plutôt que d'offrir à nos parents des querelles en perspective sur le non-partage du jeu qui se joue à deux.) Bref ! Me voilà avec mon Jokari Et à mon frère, le petit, on a offert une peluche ! Je ne sais plus à quoi elle ressemblait car mon souvenir n'est pas dans mes yeux mais partout ailleurs : c'était une bonne grosse peluche (je n'étais encore pas bien grande), une peluche toute douce (mais elle n'était pas pour moi, je ne l'ai touchée que des yeux) une peluche d'une couleur pâle et aussi câline au regard. Était-ce un lapin ? Un ours ? L'un des deux sûrement, à l'époque on n'avait pas inventé les tigres, éléphants et autres dragons en peluche. Comme je me sentais misérable ! Je pense qu'en m'offrant le même jouet qu'à mon frère (le grand) on pensait me flatter, me considérant comme une grande. Et moi ça me déplaisait d'être une grande ! Je voulais être une petite, je voulais avoir une peluche, je voulais la serrer contre moi. Pas envoyer et renvoyer indéfiniment une idiote de balle qui reviendrait sans cesse.

Mais j'ai grandi, les chances qu'on m'offre un jour une peluche s'amenuisaient. De fait on ne m'en a jamais offert. Mon fils en a eu beaucoup, mais c'était une autre époque.

Sonia

regle-jokari

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
1 Poster un commentaire

Mémoires de Sonia -Poupon Michel

 

Bon je rajoute une histoire, ça n'a sans doute pas sa place au milieu des peluches mais ça sera toujours ça de fait pour le jour où j'écrirai mes mémoires :

 

Donc pas de peluches dans mes jeunes années mais un peu plus tard j'ai un poupon, Poupon Michel, que j'aimais énormément. Je n'ai pas joué longtemps avec car à 10 ans m'est arrivé une petite sœur et c'était quand même vachement mieux. Mais j'ai conservé Poupon Michel jusqu'à… mais ne soyez pas trop pressées. C'était un baigneur de plastique rigide, rose, avec un petit trou dans la bouche ce qui permettait de lui faire boire de l'eau et un petit trou entre les jambes (ce n'était pas plus précis que ça anatomiquement parlant) qui lui permettait de faire pipi, cela en même temps qu'il buvait. Mais avec les vrais bébés c'est peut-être pareil. Il avait des cheveux dessinés en relief. Je ne sais pas s'ils ont jamais eu de la couleur, ils restent dans ma mémoire de la même couleur de plastique que tout le reste. Bref, j'ai conservé ce poupon longtemps, mais je ne jouais plus avec.

 

Il faut que je fasse une digression : en 6ème – je dis bien en 6ème – j'avais confectionné en cours de couture une brassière pour mon Poupon Michel. Les jeunes générations doivent se rouler par terre si elles comprennent qu'en 6ème :

  • En 1966-67 au collège, les filles avaient des cours de couture.
  • Qu'il ne semblait pas inadéquat à la prof de leur demander de coudre une brassière pour leur poupon.

 

Revenons à nos moutons et concluons.
J'ai gardé Poupon Michel jusqu'à mes 35, 40 ans. Quand je suis devenue institutrice (oui oui) je l'ai installé dans ma classe et il déménagé avec moi, au fil de mes nominations.

Et (c'est là un aveu terrible et qui me fait encore mal) quand je suis devenue conteuse et que j'ai laissé ma classe derrière moi, j'ai oublié mon Poupon Michel. J'ai peut-être négligé de le récupérer. J'ai eu des décisions idiotes comme ça dans ma vie. Bref, je l'ai abandonné. Vilain comme il était, il a dû finir assez vite à la poubelle, dès qu'une jeune et sémillante professeure des écoles est venue prendre ma classe. Je le regrette encore et mon ingratitude reste comme une épine dans mon cœur.

Sonia

 

 

 

Poupon Michel

 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

L'histoire de Bébé

 

Alors ce n'est pas d'une peluche abandonnée que je vais vous parler. C'est d'une peluche aimée jusqu'à la trame. 

Il s'appelait Bébé. C'était un éléphant jaune, haut de  25 cm environ, avec le bout des pattes bleu, et une trompe, mais une trompe! Elle calmait toutes les colères, apaisait tous les chagrins, facilitait tous les sommeils. 

Je n'ai jamais été une cousette. Mais lorsque Bébé s'est usé, délabré, effiloché, j'ai fait taire ma nature d'éléphant dans un magasin de porcelaine et j'ai manié l'aiguille avec délicatesse, allant chercher les bribes d'étoffe qui pouvaient encore accueillir le fil sans se déchirer, suturant, pansant avec un soin d'infirmière ce débris naissant, qui ressemblait de moins à moins à un éléphant, de plus en plus à une serpillière. Mon garçon a vu très longtemps dans ces lambeaux le Bébé qu'il adorait. 

J'ai essayé, lorsque même Saint-Laurent ni Coco Chanel n'auraient rien pu faire, d'aller chercher sur Doudouperdu.com le sosie de cette merveille d'amour. En vain. Et j'ai longtemps regretté de n'en avoir pas acheté 2 ou 3 le jour où je l'avais trouvée. Mais comment deviner ? 

Aujourd'hui, les restes de Bébé sont au fond d'une caisse d'affaires de sport, dans une chambre de gars,  impossibles à jeter, impensables à montrer, inavouables, mais toujours là. Reliquat d'une enfance enfuie. Pour la photo, je savais exactement où aller les chercher. Ça ne se jette pas une aussi merveilleuse vieillerie.

Agnès

Bébé avec cadre

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Les aventures de Doudou, Souris

 

Quand je suis né, à côté de moi, il y avait un doudou. Un doudou que j’ai appelé Doudou. Doudou est une souris avec un bras jaune et l’autre orange, jaune, rose, rouge et gris. Sa tête est verte avec deux yeux noirs. Ses jambes sont violettes, blanches et marron. Un jour, quand j’avais cinq ans, mes parents, mon petit frère et moi sommes allés au Sénégal et j’ai perdu Doudou. Mais au retour, surprise ! A la maison, il était dans un tiroir de la chambre de mes parents. Je ne me séparais jamais de lui, sauf pour aller à l’école mais le soir je le retrouvais dans mon lit. Aujourd’hui, Doudou est tout déchiqueté mais je l’aime quand même.                                                    

Issa-Gabriel et Doudou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souris Issa avec cadre

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Teddy Bear a des galères

 

C’est une longue histoire entre Teddy Bear et moi. On a à peine six mois de différence. Alors, des aventures, il en a vécu durant sa longue vie.

Nous étions sur un gros paquebot qui nous ramenait d’Australie en Europe. A cette époque, Teddy Bear venait de célébrer ses deux ans quand il a été violemment soumis à une tradition immuable : la célébration du franchissement de la ligne équatoriale ou « passage de la ligne ». C’est la ligne symbolique à partir de laquelle la Terre s'inverse!

Tous les passagers étaient autour de la piscine du paquebot pour se réjouir et célébrer ce moment où les femmes allaient être consacrées Sirènes des Septs Mers! Je ne pense pas à l’époque, avoir bénéficié de ce titre, mais j’ai quand même était remarquée. Enfin, Teddy Bear a été remarqué. Des clowns super excités se sont approchés de moi et m’ont arraché mon Teddy Bear des bras pour l’envoyer au fond de la piscine. Sacré baptême !

Quand on me dit que je connais cette histoire parce qu’on me l’a racontée, je n’en suis pas convaincue…

Cet ours m’a suivi dans tous les déplacements familiaux et ils ont été nombreux. Jusqu’au jour où, encore enfant, j’ai été en pension le temps d’une année scolaire chez ma tante et mon oncle. Et là pour Teddy Bear, c’était l’enfer. Un jour, mon oncle m’a proposé de raser la tête de Teddy Bear. Sa barbe repoussait alors quelle chance pour mon ours de se faire raser (gratis) pour qu’il retrouve la belle fourrure de sa jeunesse. J’ai accepté et résultat, avec la paille collée sur la tête, mon ours ressemblait à un Gremlin furieux. Aujourd’hui encore il porte sur le crâne les traces de ce malheureux épisode.

Teddy Bear après une retraite bien méritée a repris du service avec l’arrivée de ma fille. Mais cette deuxième partie de carrière a été beaucoup plus douce et aujourd’hui  il sait au fond de son carton, que si on a besoin de lui, il sera toujours prêt à rassurer avec ses deux petits yeux en verre ambré et à câliner avec ses petites pattes en velours, toutes douces.

Lynn

 

Teddy Bear avec cadre

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


11/04/2020
0 Poster un commentaire

Un invité indélicat

 

 

Je me souviens dans ma toute petite enfance avoir eu un ours en peluche tout brun, tendrement aimé, il y a une photo qui en témoigne... Je promène mon ours dans une poussette de poupée.
Ma mère me faisait faire des siestes jusqu’à 7 ans et je n’avais pas sommeil du tout et je m’ennuyais mortellement dans cette chambre obscure en plein après-midi. Alors un jour, j’ai ouvert les volets, je suis passée par la fenêtre qui donnait sur une terrasse et j’ai appelé le chat du voisin qui s’appelait Zachari dont je raffolais, je l’ai emmené dans la chambre pour jouer avec lui et manque de chance il a eu une diarrhée et s’est vidé sur mon ourson et là j’ai été prise en flagrant délit de désobéissance.
Ma mère s’est fâchée très fort mais qu’importe j’ai récupéré ma peluche bien aimée qui est passée à la machine à laver...
Brigitte  


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ours et petite fille

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


04/04/2020
0 Poster un commentaire

Au revoir lapin, bonjour chat

 

 

J'ai conservé mon doudou lapin de ma naissance (1966 : une excellente année sur bien des plans - pas que le mien bien évidemment). Il a été lavé, relavé, désinfecté par les bons soins de maman durant toute mon enfance mais a résisté à tous les mauvais traitements de la vie. Depuis un certain nombre d'années, je suis passée aux doudous-chats-vivants : c'est encore mieux de mon point de vue.

Nathalie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lapin Nathaly avec cadre

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


04/04/2020
0 Poster un commentaire

Gaspard de père en fils

 

 

Sacré carrière de doudou ce Gaspard ! Et regardez comment il est tout fringant après avoir servi deux générations : le papa et plus tard ses deux fils, Aurélien et Clément.
Gaspard n’a pas encore pris sa retraite et il est toujours content de jouer avec les enfants quand il les retrouve chez leurs grands-parents. Il est tellement bien chouchouté ce Gaspard qu’il est promis à remporter le prix de longévité des doudous.
Gérard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gaspard avec cadre

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


31/03/2020
0 Poster un commentaire